Très bonne question ...Dom-San a écrit : Les encadrés en vert ça représente quoi?
24h de Spa 2022 - 30/31 juillet
-
- Pilote Silver
- Messages : 393
- Inscription : 09 juin 2021, 13:27
- Nordschleife
- Pilote Platinium
- Messages : 2246
- Inscription : 17 mai 2021, 20:39
- Localisation : Massif Central
- Voiture : Honda NSX GT3
Petit retour sur "mes" 24 heures à l'occasion de mon millième message (merci @Dominique) sur le forum ! D'avance, je m'excuse pour la qualité des photos plus que médiocre, ce qui fait qu'il y en aura bien moins qu'au Mans.
Cette édition s'annonçant exceptionnelle avec l'anniversaire SRO, je me suis décidé dans la semaine à venir dès le vendredi. Un peu tard, car trouver un hôtel dans les environs de Francorchamps à tarif "raisonnable" s'est vite avéré mission impossible. J'arrive en milieu d'après-midi alors que les monoplaces tournent. Première mission : acheter sa place à la billetterie du circuit, et petite déception : les gridwalks n'y sont pas vendus. Tant pis. Il y a du monde mais cela reste circulable. L'entrée par la Source fait désormais un choc pour les habitués. Bien qu'étant déjà venu quelques mois plus tôt, cette vision de la descente de la Source sans sa tribune et ses arbres paraît toujours si désolante.
Il faut s'astreindre à une bonne grimpette pour accéder par l'extérieur au Raidillon. La montgolfière "Audi" est en cours de montage ; certaines tribunes ne sont pas ouvertes ou pas encore entièrement bâties, la piste piétonne se montre rocailleuse : la deadline visée pour achever les travaux se porte clairement sur le GP de F1. Je passe le tunnel sous la piste et accède au village. Et belle surprise : les spectateurs semblent avoir enfin trouver considération aux yeux de l'organisation : quelques activités pour les enfants sont proposées, les marchands prolifèrent, il y aura de quoi s'occuper entre les courses.
Les autos de l'Endurance Legends sortent de leur tente pour s'aligner en vue de leur premier rendez-vous. Bruits, odeurs, tout y est. Hélas, bon nombre de Lamborghini (Diablo, Murcielago) ne fouleront pas la piste car elles n'y sont en fait qu'exposées, rendant le plateau officiel finalement mince. Certaines autos portent encore les stickers du dernier Mans Classic, leurs procurant un été riche en roulage pour elles. Ici, la Ferrari 430 :
Laurent Mercier parlait plus d'exhibition que de course, il a raison car à quelques rares exceptions, le rythme piste restera finalement assez sage. Suivre ces merveilles reste toutefois un privilège rare lorsqu'on a raté leurs grandes heures.
Petit warm-up pour les GT3, stars du week-end, ça roule déjà plus vite, plus fort, loin d'une balade ! Roulage rapide qui laisse vite place aux qualifiés de la Superpole. C'est une autre histoire. Je pars à l'assaut du Raidillon pour suivre ce point d'orgue de la journée dans la toute nouvelle tribune, impressionnante. Elle se remplit vite de spectateurs, sa large capacité fait qu'on y trouve aisément une place. Tout en haut, nous profitons d'une belle vue sur les Ardennes, tandis qu'un étage plus bas, quelques privilégiés profitent des loges. Mais personnellement, je ne projette pas de m'y éterniser pour la course. Bien qu'on soit désormais plus repoussé d'elle, la compression du Raidillon où les voitures déboulent à pleine charge, où on perçoit les pneus usant les vibreurs et les splitters frotter le bitume (surtout pour les Mercedes) reste un must.
Une fois la grille de départ établie pour demain et que les GT4 se soient livrées à une belle course, Lamborghini assure les roulages avec son catalogue actuel... dont les Urus. En attendant l'ouverture de la pitlane au public, je succombe aux fricadelles locales. Contre un billet de 10€, on vous rend tout de même la monnaie.
La luminosité tombe et les grilles s'ouvrent pour le public. L'horaire ne décourage pas grand monde et la piste est rapidement prise d'assaut. Certains embrassent le Raidillon, s'y posent pour pique-niquer, les plus téméraires, eux, partent pour le grand tour. Dans les boxs, c'est pour beaucoup d'équipes repos. On ne travaille pas tard dans la nuit comme au Mans.
C'est du coup la déception. Allied Racing s'aventure à quelques entraînements de pits stop, avec arrêt technique. Exercice visiblement pas simple dû à la configuration des stands 24h (en descente, box exigüe).
Le graal viendra chez CMR, où les derniers visiteurs ont le droit de pénétrer dans le stand où est posée la voiture. Portière ouverte, la Bentley est accessible à tous. Un duo d'ingénieurs surveillent leur bébé et se plient avec patience aux questions des respectueux (précisons-le) passionnés. L'un des deux, fraichement diplômé, parlera de son parcours en sport auto ; les GT3 restent selon lui de superbes autos, mais leurs préfère les protos, plus riches en développement et pour s'exprimer, et moins verrouillées par la BoP. On apprend aussi que le team dispose de trois châssis de la Continental, dont un en spare amené pour les 24h. Passons la publicité pour les activités possibles chez CMR, dont l'historique et la Speed8, ce genre de jouets est réservé à de plus grands adultes.
Avant de quitter le circuit vers minuit, je me paye une tranche de Raidillon, superbe section ! En haut, c'est un mur d'obscurité qui se dresse : on ne voit absolument rien des Combes, pas même le léger droite commandant la ligne droite en faux plat. La température est tombée à une vitesse grand V. Les environs du circuit se sont vidés, me permettant de trouver une place stratégique proche de l'entrée, esquivant donc le parking payant.
A suivre.
Cette édition s'annonçant exceptionnelle avec l'anniversaire SRO, je me suis décidé dans la semaine à venir dès le vendredi. Un peu tard, car trouver un hôtel dans les environs de Francorchamps à tarif "raisonnable" s'est vite avéré mission impossible. J'arrive en milieu d'après-midi alors que les monoplaces tournent. Première mission : acheter sa place à la billetterie du circuit, et petite déception : les gridwalks n'y sont pas vendus. Tant pis. Il y a du monde mais cela reste circulable. L'entrée par la Source fait désormais un choc pour les habitués. Bien qu'étant déjà venu quelques mois plus tôt, cette vision de la descente de la Source sans sa tribune et ses arbres paraît toujours si désolante.
Il faut s'astreindre à une bonne grimpette pour accéder par l'extérieur au Raidillon. La montgolfière "Audi" est en cours de montage ; certaines tribunes ne sont pas ouvertes ou pas encore entièrement bâties, la piste piétonne se montre rocailleuse : la deadline visée pour achever les travaux se porte clairement sur le GP de F1. Je passe le tunnel sous la piste et accède au village. Et belle surprise : les spectateurs semblent avoir enfin trouver considération aux yeux de l'organisation : quelques activités pour les enfants sont proposées, les marchands prolifèrent, il y aura de quoi s'occuper entre les courses.
Les autos de l'Endurance Legends sortent de leur tente pour s'aligner en vue de leur premier rendez-vous. Bruits, odeurs, tout y est. Hélas, bon nombre de Lamborghini (Diablo, Murcielago) ne fouleront pas la piste car elles n'y sont en fait qu'exposées, rendant le plateau officiel finalement mince. Certaines autos portent encore les stickers du dernier Mans Classic, leurs procurant un été riche en roulage pour elles. Ici, la Ferrari 430 :
Laurent Mercier parlait plus d'exhibition que de course, il a raison car à quelques rares exceptions, le rythme piste restera finalement assez sage. Suivre ces merveilles reste toutefois un privilège rare lorsqu'on a raté leurs grandes heures.
Petit warm-up pour les GT3, stars du week-end, ça roule déjà plus vite, plus fort, loin d'une balade ! Roulage rapide qui laisse vite place aux qualifiés de la Superpole. C'est une autre histoire. Je pars à l'assaut du Raidillon pour suivre ce point d'orgue de la journée dans la toute nouvelle tribune, impressionnante. Elle se remplit vite de spectateurs, sa large capacité fait qu'on y trouve aisément une place. Tout en haut, nous profitons d'une belle vue sur les Ardennes, tandis qu'un étage plus bas, quelques privilégiés profitent des loges. Mais personnellement, je ne projette pas de m'y éterniser pour la course. Bien qu'on soit désormais plus repoussé d'elle, la compression du Raidillon où les voitures déboulent à pleine charge, où on perçoit les pneus usant les vibreurs et les splitters frotter le bitume (surtout pour les Mercedes) reste un must.
Une fois la grille de départ établie pour demain et que les GT4 se soient livrées à une belle course, Lamborghini assure les roulages avec son catalogue actuel... dont les Urus. En attendant l'ouverture de la pitlane au public, je succombe aux fricadelles locales. Contre un billet de 10€, on vous rend tout de même la monnaie.
La luminosité tombe et les grilles s'ouvrent pour le public. L'horaire ne décourage pas grand monde et la piste est rapidement prise d'assaut. Certains embrassent le Raidillon, s'y posent pour pique-niquer, les plus téméraires, eux, partent pour le grand tour. Dans les boxs, c'est pour beaucoup d'équipes repos. On ne travaille pas tard dans la nuit comme au Mans.
C'est du coup la déception. Allied Racing s'aventure à quelques entraînements de pits stop, avec arrêt technique. Exercice visiblement pas simple dû à la configuration des stands 24h (en descente, box exigüe).
Le graal viendra chez CMR, où les derniers visiteurs ont le droit de pénétrer dans le stand où est posée la voiture. Portière ouverte, la Bentley est accessible à tous. Un duo d'ingénieurs surveillent leur bébé et se plient avec patience aux questions des respectueux (précisons-le) passionnés. L'un des deux, fraichement diplômé, parlera de son parcours en sport auto ; les GT3 restent selon lui de superbes autos, mais leurs préfère les protos, plus riches en développement et pour s'exprimer, et moins verrouillées par la BoP. On apprend aussi que le team dispose de trois châssis de la Continental, dont un en spare amené pour les 24h. Passons la publicité pour les activités possibles chez CMR, dont l'historique et la Speed8, ce genre de jouets est réservé à de plus grands adultes.
Avant de quitter le circuit vers minuit, je me paye une tranche de Raidillon, superbe section ! En haut, c'est un mur d'obscurité qui se dresse : on ne voit absolument rien des Combes, pas même le léger droite commandant la ligne droite en faux plat. La température est tombée à une vitesse grand V. Les environs du circuit se sont vidés, me permettant de trouver une place stratégique proche de l'entrée, esquivant donc le parking payant.
A suivre.
- Dom-San
- Site Admin
- Messages : 4486
- Inscription : 12 mai 2021, 14:50
- Localisation : Suisse
- Voiture : GR Yaris
- Contact :
Tu as attendu le 1000ème message pour poster celui-ci?
Merci sinon pour ce retour, définitivement une course à faire, perso je serais hyper tenté de faire le tour du circuit mais je risque de galérer à pied, mais ce serait incroyable. Me poser sur le Raidillon qu'est-ce que j'aimerais aussi
Niveau écran géant ça donnait quoi? Je crois qu'il y en avait un au Raidillon, mais d'autres ou bien?
Merci sinon pour ce retour, définitivement une course à faire, perso je serais hyper tenté de faire le tour du circuit mais je risque de galérer à pied, mais ce serait incroyable. Me poser sur le Raidillon qu'est-ce que j'aimerais aussi
Niveau écran géant ça donnait quoi? Je crois qu'il y en avait un au Raidillon, mais d'autres ou bien?
J'aime les voitures et le sport, ce qui fait que j'aime le sport automobile toutes catégories
Compte Twitter Chaine Youtube Mon autre site internet (Playstation)
Compte Twitter Chaine Youtube Mon autre site internet (Playstation)