Suite de "mes" 24h de Spa :
Peu avant le départ, j'ai la chance de rencontrer notre ami sur le forum Nordschleife. Sympathique discussion entre passionnés au pied du Raidilllon, tandis que devant nous, une marrée humaine envahit la grille de départ. De quoi finalement ne plus regretter d'avoir raté le Gridwalk. A 16h, le départ est donné. Nous suivons cela de près, l'intensité n'a évidemment rien de commun avec ce qu'on peut ressentir derrière un écran. Je quitte Nordschleife qui, lui, a un vrai métier en salle de presse ! Et trouve un joli point de vue à l'intérieur de l'épingle de la Source, où on parvient à distinguer à l'œil les plus habiles à la ré-accélération. Les autos transitant par les stands passent à quelques centimètres des spectateurs. Au fur et à mesure des relais, difficile de suivre la course, ou le pourquoi d'une chute ou d'un bon de tel équipage au classement.
Dans le village, il faut redoubler de vigilance face aux quads et autres trottinettes qui circulent. Je déplore que les équipes se barricadent de plus en plus : de grandes tentes disposées devant les boxs éloignent la foule, privant de la vue dans les garages. Néanmoins, en particulier côté Endurance, il subsiste des failles :
De plus, les espaces réservés, toujours plus imposants, pullulent : les moyens ne manquent pas pour les invités.
En faisant le tour du circuit à pied, petite découverte :
Je passe directement en fin d'épreuve, portant un grand intérêt aux coulisses. Durant la dernière demi-heure de course, une organisation se met en place sur l'espace concert en vue du podium. Excellente idée au demeurant. Seulement, la piste caillouteuse pour y accéder n'est pas idéale pour une GT3. Les splitters avant se transforment en pelle à cailloux :
Les vainqueurs au général courent au podium :
La piste s'ouvre au public tandis que le silence se réinstalle dans les Ardennes :
Et un parc fermé se forme :
Alors que je suis le podium à l'écart, une pilote, sourire jusqu'aux oreilles, dans l'anonymat le plus total, sort de son box !
Et se livre à une interview pour ses fans. Vous aurez reconnu Samantha Tan :
Les autos finissent par rejoindre leur stand dans la soirée. Les équipes ne perdent pas de temps, et les stands sont rapidement démontés. Du coup, l'accessibilité croit, et on peut approcher les autos :
La Mercedes Sky Tempesta marquée par ses rencontres en piste :
On optimise les espaces de rangement :
Chez GPX, pilotes et mécaniciens sont restés jusqu'au bout de l'épreuve :
Le volant de la dernière évolution de la R8 change radicalement d'avec les anciennes générations :
Sur la sœur Huracàn, ça parait moins complexe :
Véritable pièce d'orfèvrerie que ce V10 Audi exposé aux pieds du camion Saintéloc :
Une transmission de Mercedes :
Chez Akkodis, on prend le temps de savourer son triomphe :
Le circuit se vide. Certains repartent avec des fûts badgés Total, des slicks Pirelli, même pour un opportuniste le pare-choc arrière de la Porsche Herberth !
Il est temps de quitter Spa, non sans avoir profité d'un dernier dîner frites/fricadelles dans la dernière caravane ouverte. rendez-vous en 2023 j'espère.
