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À lire différents témoignages dans la presse ou sur les forums, on s'aperçoit qu'énormément de passionnés des 24 Heures sont également amateurs de photographie 
On le voit bien sur le bord du circuit, il y a un nombre considérable de photographes amateurs, phénomène que l'on ne retrouve pas forcément sur d'autres types d'épreuves ou de sports. 
Pour ma part, j'ai simplement été inspiré par mon oncle, qui avait des photos de voitures du Mans accrochées dans son bureau. 
Ado, je faisais seulement des photos de "souvenirs" aux 24 Heures, avec le compact parental, pour garder une trace de ces moments-là, mais sans démarche artistique. 
Puis rapidement, je me suis pris au jeu, en cherchant à jouer avec l'effet de vitesse. Ensuite j'ai reçu mon propre appareil, un Nikon D90 pour mes 18 ans, et là j'ai commencé à m'intéresser à la profondeur, à des choses plus "artistiques", toujours avec l'automobile comme motivation principale. 
Les concours d'EI faisaient office de motivation pour partager et progresser (je compte m'y remettre pour 2023)
Je trouve que les 24 Heures se prêtent particulièrement bien à la pratique de la photo, avec les différentes luminosités, l'ambiance, la vitesse. Et puis, peut-être que "capturer" ces voitures est une manière de se les approprier, vu qu'on ne pourra jamais les posséder ou même les conduire  
 

Bonsoir,


Puisque le thème a été déjà abordé, je me permets de renvoyer >>> ici <<< pour ce qui me concerne.

Petite précision: A l'époque du "cadeau" Pentax Z, j'avais 13 ans mais mon père me laissait utiliser son propre boitier depuis un an et demi environ.

Et pour ce qui est des thématiques, le circuit et les bords de route (WRC) restent mon leitmotiv. Je donne aussi à l'occasion dans le portrait, la macro et le paysage (je profite de beaux diaporamas en bord de mer).

C'est donc mon père qui m'a transmis le virus. Trente ans plus tard (en 2023), je n'arrive toujours pas à me soigner. En ai-je réellement envie d'ailleurs !? 

Ce que je préfère au Mans (et ailleurs): Jouer avec la lumière ... !

J'avais pas bcp de passion tout petit en dehors du sport auto. Mon parrain m'achète mon premier appareil,un olympus vers 10 ans.
Je suis ingénieur et sportif, donc la fibre artistique n'est pas mon fort. Imprimer les choses que je vois a depuis été mon truc. Ca s'est intensifié au milieu-fin de mes études avec le FIA World GT1 et ma thèse à Francfort, à quelques km du Nurb. Je suis ingénieur dans "computer vision et image processing" ou comment tirer des informations d'une scène réelle (ce qui m'a aidé sur mes projets d'aides à la conduite) ou fictive, avec une image ou une vidéo. Donc j'ai eu des cours qui m'ont fait voir les images et surtout l'art d'une façon totalement différente. La photo, comme la peinture, a un objectif: comment rendre une scène 3D sur un support 2D. J'ai du coup un attrait artistique et technique.

Grâce à mon père...
J'ai fréquenté les bords de piste du Mans et les meetings aériens en poussette. Il faisait de la photo. J'ai donc rapidement eu un appareil entre les mains.
Les bons vieux jetables d'abord pour tester
Puis mon tout premier appareil avec les films 110, autant dire que c'était plutôt compliqué d'en sortir quelque chose  mais je persistais et prenais mes photos, pour faire comme papa.
Et le premier vrai appareil photo est venu, son ancien boitier, Minolta dont j'ai plus le nom en tête mais ça me reviendra plus tard (après vérification, SRT303B, tu m'étonnes que j'ai pas retenu ). Du full manuel, ça c'était du sport, la netteté à regler dans le rond central, la petit aiguille à rentrer dans le cercle sur le coté pour le diaphragme... quand je sortais une bonne photo en mouvement j'étais fier comme un pan parce que c'était pas si souvent.

L'heure était venu de passer à mon tout premier vrai appareil à moi, Autofocus, le grand luxe, mon Minolta 3xi, et là un monde différent s'est ouvert à moi !!
J'ai passé de bons moments avec mon 3xi, j'ai progressé à pas de géants. j'ai l'esprit de compétition et j'ai commencé à vouloir être meilleur que mon père, et puis tant qu'à faire meilleur que tout le monde, allez soyons fous, pas de limites. :mrgreen:

Puis est arrivé le numérique, et là j'ai fait un blocage... Cette espèce de vente forcée alors que les premiers numériques étaient clairement des bouses ça m'a saoulé, et les photographes qui baclaient le développement de mes péloches parce que ça ne les intéressait plus aussi.

Il s'en est fallu de peu que j'arrête la photo à ce moment là, d'ailleurs je ne sortais quasiment plus le matériel.

J'y suis revenu, après avoir patiemment attendu que les boitiers vaillent le coup.

Pour ce qui est du cliché en lui même je suis un peu un antagonisme, j'ai une grosse fibre artistique, je touche un peu à tout, dessin, peinture, sculture etc, et pourtant j'ai pas toujours l'impression d'avoir l'oeil... Niveau technique je suis un cancre, le post traitement me gave au plus haut point, comme je suis un perfectionniste et un insatisfait je ne m'en sors pas.
Et sur le terrain je suis un instinctif, en compo je suis nul, ça doit être pour ça que le dynamique me va si bien, y a pas le temps de réfléchir et c'est parfait si je réfléchis trop je beugue. :lol:

Et pour finir je suis très content de participer à ce petit concours amical, c'est absolument génial de pouvoir échanger, discuter, autour de nos passions communes. C'est très enrichissant et motivant, et je pense que c'est également une très bonne cause de progression
Et le Mans est un sujet qui se prête très bien à la photo sous toutes ses formes, il y en a pour tous les goûts, en mouvement, à l'arrêt, des couleurs, de la proximité, de l'ambiance, de l'humain. 

Aaaah v'là que ça me titille encore, je tiens plus en placefaut que ça clique de tous les côtés !!