Vos 24 Heures du Mans 2021
Publié : 22 août 2021, 19:43
Le circuit s'est vidé, les structures sont en cours de démontage. Il reste les papiers gras, les acouphènes et les tiraillements dans les jambes ;)
Et le calme et le silence sont revenus dans la campagne du Mans.
Je propose de raconter ici notre semaine du Mans, comme on le faisait sur EI. Edition particulière, puisqu'il s'agit de celle du retour sur le circuit.
Mercredi, première soirée d'essais : très peu de monde, campings déserts, impression de vide. Je me dis que cette édition sera terne, étouffée par les contraintes sanitaires :?
Jeudi, soirée de l'hyperople. C'est déjà une toute autre ambiance. Il y a beaucoup plus de monde, certaines tribunes sont complètes à la tombée du jour. Les parkings affichent vite complet. Lors de l'hyperpole, ça passe très fort dans la courbe Dunlop. Une belle démonstration de pure performance. Le public a retrouvé ses marques, ça déambule un peu partout, le village est bien fréquenté. Je retrouve les boutiques habituelles. Je pensais qu'il y en aurait beaucoup moins cette année...
Samedi, je suis pris dans les embouteillages autour du circuit. Je rate le départ, alors que des trombes d'eau se déversent sur les tribunes bondées. Je me gare quelque-part, et je suis le départ sur le stream de l'Equipe 21, sur mon portable, avec les commentaires du speaker dans l'autoradio :oops: Dehors, des spectateurs retardataires courent en direction du Tertre-Rouge, sous leurs ponchos trempés
Arrivée sur le circuit environ 30 min après le départ. C'est la foule des grands jours entre le Dunlop et le Tertre Rouge. Des anglais chahutent, des danois se baladent avec leur drapeau noué sur les épaules, et des casques à cornes. Le dirigeable Goodyear fait du rase-motte au dessus du circuit, au milieu du ballet des hélicos. Et toujours cette foule en mouvement, ou assise sur des chaises pliantes... "Foule", un mot qui avait été banni de notre vocabulaire ces derniers temps. La passerelle Dunlop peine à canaliser tout le flux de spectateurs qui se déplace après les premiers tours.
Balade au musée, il y a beaucoup de monde. Beaucoup de connaisseurs aussi, certains s'improvisent guides auprès de leurs proches, les "petites histoires des 24 Heures" se transmettent de générations en générations devant les différents modèles exposés ;)
Le soir à Mulsanne, la butte est bondée. Là, c'est l'odeur des 24H : mélange de fumée du barbecue de la buvette, d'aiguilles de pins et d'herbe piétinée par la foule. A la tombée de la nuit, le son porte loin, on entend les voitures rétrograder à l'amorce d'Indy au milieu de la forêt.
De retour dans le village, toujours beaucoup de monde. Il y a pas mal d'ambiance malgré tout, des DJ sont installés à différents endroits.
Dimanche, les tribunes sont pratiquement pleines à l'arrivée, sous le soleil. Pas d'envahissement de la piste, mais beaucoup de monde quand même au pied du podium, les membres d'écuries, médias etc., pour saluer les vainqueurs. Champagne, confettis, Rolex...
Et puis, déjà le temps de quitter les lieux, avec un peu de nostalgie après un bon week-end de retrouvailles avec le mythique circuit des 24H.
On dirait bien que les 24 Heures du Mans, telles qu'on les a toujours connues, sont de retour, après tous ces mois ;)
Et le calme et le silence sont revenus dans la campagne du Mans.
Je propose de raconter ici notre semaine du Mans, comme on le faisait sur EI. Edition particulière, puisqu'il s'agit de celle du retour sur le circuit.
Mercredi, première soirée d'essais : très peu de monde, campings déserts, impression de vide. Je me dis que cette édition sera terne, étouffée par les contraintes sanitaires :?
Jeudi, soirée de l'hyperople. C'est déjà une toute autre ambiance. Il y a beaucoup plus de monde, certaines tribunes sont complètes à la tombée du jour. Les parkings affichent vite complet. Lors de l'hyperpole, ça passe très fort dans la courbe Dunlop. Une belle démonstration de pure performance. Le public a retrouvé ses marques, ça déambule un peu partout, le village est bien fréquenté. Je retrouve les boutiques habituelles. Je pensais qu'il y en aurait beaucoup moins cette année...
Samedi, je suis pris dans les embouteillages autour du circuit. Je rate le départ, alors que des trombes d'eau se déversent sur les tribunes bondées. Je me gare quelque-part, et je suis le départ sur le stream de l'Equipe 21, sur mon portable, avec les commentaires du speaker dans l'autoradio :oops: Dehors, des spectateurs retardataires courent en direction du Tertre-Rouge, sous leurs ponchos trempés
Arrivée sur le circuit environ 30 min après le départ. C'est la foule des grands jours entre le Dunlop et le Tertre Rouge. Des anglais chahutent, des danois se baladent avec leur drapeau noué sur les épaules, et des casques à cornes. Le dirigeable Goodyear fait du rase-motte au dessus du circuit, au milieu du ballet des hélicos. Et toujours cette foule en mouvement, ou assise sur des chaises pliantes... "Foule", un mot qui avait été banni de notre vocabulaire ces derniers temps. La passerelle Dunlop peine à canaliser tout le flux de spectateurs qui se déplace après les premiers tours.
Balade au musée, il y a beaucoup de monde. Beaucoup de connaisseurs aussi, certains s'improvisent guides auprès de leurs proches, les "petites histoires des 24 Heures" se transmettent de générations en générations devant les différents modèles exposés ;)
Le soir à Mulsanne, la butte est bondée. Là, c'est l'odeur des 24H : mélange de fumée du barbecue de la buvette, d'aiguilles de pins et d'herbe piétinée par la foule. A la tombée de la nuit, le son porte loin, on entend les voitures rétrograder à l'amorce d'Indy au milieu de la forêt.
De retour dans le village, toujours beaucoup de monde. Il y a pas mal d'ambiance malgré tout, des DJ sont installés à différents endroits.
Dimanche, les tribunes sont pratiquement pleines à l'arrivée, sous le soleil. Pas d'envahissement de la piste, mais beaucoup de monde quand même au pied du podium, les membres d'écuries, médias etc., pour saluer les vainqueurs. Champagne, confettis, Rolex...
Et puis, déjà le temps de quitter les lieux, avec un peu de nostalgie après un bon week-end de retrouvailles avec le mythique circuit des 24H.
On dirait bien que les 24 Heures du Mans, telles qu'on les a toujours connues, sont de retour, après tous ces mois ;)